[n° ou bulletin] Titre : | 3 - Pas de temps à gaspiller | Type de document : | texte imprimé | Auteurs : | Analisa bala, Auteur ; Adam behsudi, Auteur | Année de publication : | 2021 | Importance : | 69 p. | Langues : | Français | Catégories : | 6 Politique, droit et économie:6.25 Economie:Interdépendance:Relations économiques:Relations économiques internationales:Mondialisation
| Résumé : | DANS LE ROMAN D’ERNEST HEMINGWAY Le soleil se lève aussi, il est demandé à un personnage comment il a fait faillite. Celui-ci répond : « De deux façons.
Graduellement d’abord, et puis brusquement. » Il en est de même avec le changement climatique. Les dégâts sont de moins en moins graduels, et, si nous ne faisons rien, le monde pourrait brusquement atteindre un point de non-retour.
Nous savons maintenant que le problème est bien plus grave que ce que nous pensions. Pour y remédier, une évolution progressive ne suffit pas, il faut opérer une transformation radicale : nous devons réduire de moitié nos émissions de carbone chaque décennie jusqu’en 2050. Pour y parvenir, il faut rapidement passer à des énergies renouvelables, à de nouveaux réseaux électriques, à une meilleure efficience énergétique et à des transports à faible émission de carbone. La baisse des coûts des énergies renouvelables et les progrès technologiques rendent l’abandon du carbone abordable et réalisable.
Ce numéro spécial sur le changement climatique, publié en partenariat avec la Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques (COP26), regroupe un large éventail de points de vue exprimés par des universitaires, des responsables publics, des acteurs du secteur privé et de jeunes militants. Il met l’accent sur la nécessité impérieuse d’agir face au changement climatique et d’adopter à cet égard diverses mesures qui se renforcent mutuellement. Les auteurs, dont Amar Bhattacharya et Nicholas Stern, proposent des solutions concrètes susceptibles de créer des débouchés considérables pour l’emploi et la croissance, grâce à un renforcement des investissements dans les infrastructures, à une intensification de l’innovation technologique et au soutien d’un secteur privé dynamique.
Kristalina Georgieva, Directrice générale du FMI, recommande la prise de mesures crédibles de tarification du carbone afin d’encourager l’utilisation d’énergies vertes, tandis que James Stock préconise le passage à des politiques sectorielles, notamment l’utilisation de carburant à faible teneur en carbone dans l’aviation.
Une transition n’est jamais facile. Il faudra indemniser les travailleurs et les entreprises qui supportent le coût d’une transition écologique. Il faudra faire en sorte que l’économie politique n’entrave pas une progression rapide. La transition ne peut se faire sans la collaboration des populations, des pouvoirs publics, des entreprises, des institutions financières, des philanthropes et du milieu scientifique.
Plus important encore, les dirigeants du monde entier devront faire preuve de plus d’ambition et intensifier leur action, notamment en débloquant des fonds pour aider les pays en développement à s’adapter au changement climatique.
Une voie s’offre à nous dans ce qui peut devenir l’histoire de la croissance inclusive du XXIe siècle. Si nous nous mobilisons pour inverser la menace climatique, nous pourrions soudainement avoir à portée de main un monde à zéro émission. |
[n° ou bulletin] 3 - Pas de temps à gaspiller [texte imprimé] / Analisa bala, Auteur ; Adam behsudi, Auteur . - 2021 . - 69 p. Langues : Français Catégories : | 6 Politique, droit et économie:6.25 Economie:Interdépendance:Relations économiques:Relations économiques internationales:Mondialisation
| Résumé : | DANS LE ROMAN D’ERNEST HEMINGWAY Le soleil se lève aussi, il est demandé à un personnage comment il a fait faillite. Celui-ci répond : « De deux façons.
Graduellement d’abord, et puis brusquement. » Il en est de même avec le changement climatique. Les dégâts sont de moins en moins graduels, et, si nous ne faisons rien, le monde pourrait brusquement atteindre un point de non-retour.
Nous savons maintenant que le problème est bien plus grave que ce que nous pensions. Pour y remédier, une évolution progressive ne suffit pas, il faut opérer une transformation radicale : nous devons réduire de moitié nos émissions de carbone chaque décennie jusqu’en 2050. Pour y parvenir, il faut rapidement passer à des énergies renouvelables, à de nouveaux réseaux électriques, à une meilleure efficience énergétique et à des transports à faible émission de carbone. La baisse des coûts des énergies renouvelables et les progrès technologiques rendent l’abandon du carbone abordable et réalisable.
Ce numéro spécial sur le changement climatique, publié en partenariat avec la Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques (COP26), regroupe un large éventail de points de vue exprimés par des universitaires, des responsables publics, des acteurs du secteur privé et de jeunes militants. Il met l’accent sur la nécessité impérieuse d’agir face au changement climatique et d’adopter à cet égard diverses mesures qui se renforcent mutuellement. Les auteurs, dont Amar Bhattacharya et Nicholas Stern, proposent des solutions concrètes susceptibles de créer des débouchés considérables pour l’emploi et la croissance, grâce à un renforcement des investissements dans les infrastructures, à une intensification de l’innovation technologique et au soutien d’un secteur privé dynamique.
Kristalina Georgieva, Directrice générale du FMI, recommande la prise de mesures crédibles de tarification du carbone afin d’encourager l’utilisation d’énergies vertes, tandis que James Stock préconise le passage à des politiques sectorielles, notamment l’utilisation de carburant à faible teneur en carbone dans l’aviation.
Une transition n’est jamais facile. Il faudra indemniser les travailleurs et les entreprises qui supportent le coût d’une transition écologique. Il faudra faire en sorte que l’économie politique n’entrave pas une progression rapide. La transition ne peut se faire sans la collaboration des populations, des pouvoirs publics, des entreprises, des institutions financières, des philanthropes et du milieu scientifique.
Plus important encore, les dirigeants du monde entier devront faire preuve de plus d’ambition et intensifier leur action, notamment en débloquant des fonds pour aider les pays en développement à s’adapter au changement climatique.
Une voie s’offre à nous dans ce qui peut devenir l’histoire de la croissance inclusive du XXIe siècle. Si nous nous mobilisons pour inverser la menace climatique, nous pourrions soudainement avoir à portée de main un monde à zéro émission. |
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