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Auteur Analisa bala
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1 - L'avenir numérique (Bulletin de Finances et développement, 1 [01/03/2021]) / Andreas Adriano
[n° ou bulletin]
Titre : 1 - L'avenir numérique Type de document : texte imprimé Auteurs : Andreas Adriano, Auteur ; Analisa bala, Auteur ; Adam behsudi, Auteur ; Peter Walker, Auteur Année de publication : 2021 Importance : 65 p. Langues : Français Catégories : 6 Politique, droit et économie:6.25 Economie:Interdépendance:Relations économiques:Relations économiques internationales:Mondialisation Résumé : ACCÉLÉRÉ PAR LA PANDÉMIE, l’avènement d’un avenir numérique approche plus vite que jamais,et peut-être plus vite que nous ne pouvons l’imaginer. Dans ce numéro, nous en examinons les conséquences possibles : les bonnes, les mauvaises et celles plus floues.
Pour des millions de personnes, la technologie a été une bouée de sauvetage : elle a changé notre façon de travailler, de nous instruire et de faire nos achats. Au cours d’une année sans pareille, elle a entraîné des mutations numériques qui ont changé la donne. Les pouvoirs
publics s’en sont rapidement servis en recourant à des solutions mobiles pour apporter une aide financière, les technologies financières ont contribué à la survie et, dans certains cas, à la croissance des petites entreprises, et la première
monnaie numérique nationale, aux Bahamas, donne un aperçu de ce que sera l’avenir de la monnaie.
Cela dit, les technologies peuvent également être à l’origine d’inégalités en matière d’éducation, de perspectives offertes et d’accès aux soins de santé et aux services financiers. L’automatisation a détruit des emplois, de façon permanente pour certains. Le fossé entre ceux qui sont connectés et ceux qui ne le sont pas, d’un pays à l’autre, mais aussi entre les zones rurales et urbaines d’un même pays, a amplifié les inégalités sociales et économiques.
Daron Acemoglu souligne que les pouvoirs publics peuvent et doivent jouer un rôle de régulateur, en encourageant l’innovation en faveur de technologies « respectueuses de l’être humain » et génératrices de bons emplois. Hyun Song Shin et ses coauteurs se penchent sur des mesures judicieuses qui peuvent attirer plus de personnes, en particulier les plus pauvres, dans le système financier. Comme le fait observer Cristina Duarte, il est évident que les pays doivent investir davantage dans les infrastructures numériques, comme l’accès à l’électricité, la couverture des réseaux de téléphonie mobile ou Internet et l’identification numérique.
Aujourd’hui, un accès abordable à Internet est presque un droit fondamental.
Il n’en reste pas moins que les risques sont réels : Tim Maurer met ainsi l’accent sur la lutte contre les cybermenaces qui pèsent sur le système financier. Yan Carrière-Swallow et Vikram Haksar suggèrent que les intérêts commerciaux doivent être mis en balance avec la protection de la vie privée et l’intégrité des données. D’autres auteurs nous éclairent sur la fiscalité numérique, la partialité et l’éthique des données, la nécessité d’une coopération mondiale sur les technologies, et la manière dont la pandémie va modifier notre façon de penser l’économie et le contrat social.
Le passage au numérique peut transformer les économies et les modes de vie.
Cependant, l’innovation doit servir l’intérêt public et permettre à chacun de pouvoir entrer dans l’ère numérique.[n° ou bulletin] 1 - L'avenir numérique [texte imprimé] / Andreas Adriano, Auteur ; Analisa bala, Auteur ; Adam behsudi, Auteur ; Peter Walker, Auteur . - 2021 . - 65 p.
Langues : Français
Catégories : 6 Politique, droit et économie:6.25 Economie:Interdépendance:Relations économiques:Relations économiques internationales:Mondialisation Résumé : ACCÉLÉRÉ PAR LA PANDÉMIE, l’avènement d’un avenir numérique approche plus vite que jamais,et peut-être plus vite que nous ne pouvons l’imaginer. Dans ce numéro, nous en examinons les conséquences possibles : les bonnes, les mauvaises et celles plus floues.
Pour des millions de personnes, la technologie a été une bouée de sauvetage : elle a changé notre façon de travailler, de nous instruire et de faire nos achats. Au cours d’une année sans pareille, elle a entraîné des mutations numériques qui ont changé la donne. Les pouvoirs
publics s’en sont rapidement servis en recourant à des solutions mobiles pour apporter une aide financière, les technologies financières ont contribué à la survie et, dans certains cas, à la croissance des petites entreprises, et la première
monnaie numérique nationale, aux Bahamas, donne un aperçu de ce que sera l’avenir de la monnaie.
Cela dit, les technologies peuvent également être à l’origine d’inégalités en matière d’éducation, de perspectives offertes et d’accès aux soins de santé et aux services financiers. L’automatisation a détruit des emplois, de façon permanente pour certains. Le fossé entre ceux qui sont connectés et ceux qui ne le sont pas, d’un pays à l’autre, mais aussi entre les zones rurales et urbaines d’un même pays, a amplifié les inégalités sociales et économiques.
Daron Acemoglu souligne que les pouvoirs publics peuvent et doivent jouer un rôle de régulateur, en encourageant l’innovation en faveur de technologies « respectueuses de l’être humain » et génératrices de bons emplois. Hyun Song Shin et ses coauteurs se penchent sur des mesures judicieuses qui peuvent attirer plus de personnes, en particulier les plus pauvres, dans le système financier. Comme le fait observer Cristina Duarte, il est évident que les pays doivent investir davantage dans les infrastructures numériques, comme l’accès à l’électricité, la couverture des réseaux de téléphonie mobile ou Internet et l’identification numérique.
Aujourd’hui, un accès abordable à Internet est presque un droit fondamental.
Il n’en reste pas moins que les risques sont réels : Tim Maurer met ainsi l’accent sur la lutte contre les cybermenaces qui pèsent sur le système financier. Yan Carrière-Swallow et Vikram Haksar suggèrent que les intérêts commerciaux doivent être mis en balance avec la protection de la vie privée et l’intégrité des données. D’autres auteurs nous éclairent sur la fiscalité numérique, la partialité et l’éthique des données, la nécessité d’une coopération mondiale sur les technologies, et la manière dont la pandémie va modifier notre façon de penser l’économie et le contrat social.
Le passage au numérique peut transformer les économies et les modes de vie.
Cependant, l’innovation doit servir l’intérêt public et permettre à chacun de pouvoir entrer dans l’ère numérique.Contient
- Recréer le monde d’après la COVID-19 / Daron Acemoglu in Finances et développement, 1 ([01/03/2021])
- Bâtissons ensemble une meilleure économie des données / Yan carrière-swallow in Finances et développement, 1 ([01/03/2021])
- de l'innovation financière à l'inclusion / Jon Frost in Finances et développement, 1 ([01/03/2021])
- L’Afrique passe au numérique / Cristina Duarte in Finances et développement, 1 ([01/03/2021])
- découplage à l'ère numérique / Daniel Garcia-macia in Finances et développement, 1 ([01/03/2021])
- La cybermenace mondiale / Tim Maurer in Finances et développement, 1 ([01/03/2021])
- la nouvelle moralité de la dette / Nikita Aggarwal in Finances et développement, 1 ([01/03/2021])
- des dollars numériques pour du thé en ligne / Steven Dorst in Finances et développement, 1 ([01/03/2021])
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité MFIA2021001 REV Périodique Salle de Lecture Actualités économiques Disponible 2 - un casse-tête géoéconomique (Bulletin de Finances et développement, 2 [30/06/2022]) / Analisa bala
[n° ou bulletin]
Titre : 2 - un casse-tête géoéconomique Titre original : Gouverner dans un monde plus fragmenté Type de document : texte imprimé Auteurs : Analisa bala, Auteur ; Nicholas owen, Auteur ; Andrew Stanley, Auteur Année de publication : 2022 Importance : 61 p. Présentation : ill. tabl. en coul. Format : 30 cm. Langues : Français Mots-clés : guerre ukraine économie Résumé : LA COMBINAISON INÉDITE DE FACTEURS géopolitiques, économiques et technologiques observée dans le monde aujourd’hui pourrait entraîner des répercussions sur plusieurs générations. La guerre nous plonge dans une période difficile marquée par les bouleversements géopolitiques, les perturbations des chaînes d’approvisionnement, l’insécurité alimentaire et énergétique et une plus grande instabilité des marchés financiers. Ces
chocs pourraient ébranler la stabilité sociale et politique de certains pays et affaiblir par la même occasion la capacité du monde à faire face à la plus grande menace persistante qui pèse sur lui : le changement climatique.
Pierre-Olivier Gourinchas, conseiller économique du FMI, s’emploie à décrire ce bouleversement soudain des plaques tectoniques géopolitiques qui révèle des failles cachées. Il met en garde contre la fragmentation du monde en « blocs économiques distincts avec des disparités d’idéologies, de systèmes politiques, de normes technologiques, de systèmes de paiement et de commerce transfrontaliers, et de monnaies de réserve ».
Dans ce numéro, nous laissons la parole à des intellectuels influents et respectés pour qu’ils nous aident à comprendre et à réagir au mieux face à ces tendances, toutes observées alors que la reprise économique mondiale ralentit, l’inflation augmente et la marge de manœuvre des décideurs rétrécit.
La guerre en Ukraine représente la menace la plus immédiate. Nicholas Mulder avance que les sanctions contre la Russie ont des retombées sans précédent qui devraient inciter à remettre en question leur utilisation comme arme de guerre économique. Giovanni Peri aborde les répercussions économiques des mouvements de réfugiés fuyant l’Ukraine. La rubrique « Pleins feux » dépeint la crise alimentaire qui sévit, exposant des millions de personnes à la faim. D’autres auteurs voient dans la flambée des prix de l’énergie induite par la guerre une occasion d’accélérer la transition vers les énergies vertes. Et tandis que certains prédisent que les rivalités géopolitiques et les nouvelles technologies mettront fin à la domination du dollar dans le monde de la finance internationale, Eswar Prasad soutient le contraire en avançant que le dollar s’affirmera davantage encore comme monnaie de référence mondiale.
Tharman Shanmugaratnam, ministre principal à Singapour, estime que dans un monde plus fragmenté, il devient plus urgent encore d’accroître les investissements dans les biens publics mondiaux, de stimuler plus que jamais la collaboration public–privé et de travailler à rendre le multilatéralisme plus fort et plus efficace.
Il y a de l’espoir. Comme nous le rappelle l’historienne Patricia Clavin, les périodes difficiles peuvent inspirer les gens et faire foisonner les idées pour que s’imposent de meilleurs modes de coopération. Pour Tharman Shanmugaratnam, la priorité absolue est de « nous adapter à un monde multipolaire en évitant d’accentuer les divisions »[n° ou bulletin] 2 - un casse-tête géoéconomique = Gouverner dans un monde plus fragmenté [texte imprimé] / Analisa bala, Auteur ; Nicholas owen, Auteur ; Andrew Stanley, Auteur . - 2022 . - 61 p. : ill. tabl. en coul. ; 30 cm.
Langues : Français
Mots-clés : guerre ukraine économie Résumé : LA COMBINAISON INÉDITE DE FACTEURS géopolitiques, économiques et technologiques observée dans le monde aujourd’hui pourrait entraîner des répercussions sur plusieurs générations. La guerre nous plonge dans une période difficile marquée par les bouleversements géopolitiques, les perturbations des chaînes d’approvisionnement, l’insécurité alimentaire et énergétique et une plus grande instabilité des marchés financiers. Ces
chocs pourraient ébranler la stabilité sociale et politique de certains pays et affaiblir par la même occasion la capacité du monde à faire face à la plus grande menace persistante qui pèse sur lui : le changement climatique.
Pierre-Olivier Gourinchas, conseiller économique du FMI, s’emploie à décrire ce bouleversement soudain des plaques tectoniques géopolitiques qui révèle des failles cachées. Il met en garde contre la fragmentation du monde en « blocs économiques distincts avec des disparités d’idéologies, de systèmes politiques, de normes technologiques, de systèmes de paiement et de commerce transfrontaliers, et de monnaies de réserve ».
Dans ce numéro, nous laissons la parole à des intellectuels influents et respectés pour qu’ils nous aident à comprendre et à réagir au mieux face à ces tendances, toutes observées alors que la reprise économique mondiale ralentit, l’inflation augmente et la marge de manœuvre des décideurs rétrécit.
La guerre en Ukraine représente la menace la plus immédiate. Nicholas Mulder avance que les sanctions contre la Russie ont des retombées sans précédent qui devraient inciter à remettre en question leur utilisation comme arme de guerre économique. Giovanni Peri aborde les répercussions économiques des mouvements de réfugiés fuyant l’Ukraine. La rubrique « Pleins feux » dépeint la crise alimentaire qui sévit, exposant des millions de personnes à la faim. D’autres auteurs voient dans la flambée des prix de l’énergie induite par la guerre une occasion d’accélérer la transition vers les énergies vertes. Et tandis que certains prédisent que les rivalités géopolitiques et les nouvelles technologies mettront fin à la domination du dollar dans le monde de la finance internationale, Eswar Prasad soutient le contraire en avançant que le dollar s’affirmera davantage encore comme monnaie de référence mondiale.
Tharman Shanmugaratnam, ministre principal à Singapour, estime que dans un monde plus fragmenté, il devient plus urgent encore d’accroître les investissements dans les biens publics mondiaux, de stimuler plus que jamais la collaboration public–privé et de travailler à rendre le multilatéralisme plus fort et plus efficace.
Il y a de l’espoir. Comme nous le rappelle l’historienne Patricia Clavin, les périodes difficiles peuvent inspirer les gens et faire foisonner les idées pour que s’imposent de meilleurs modes de coopération. Pour Tharman Shanmugaratnam, la priorité absolue est de « nous adapter à un monde multipolaire en évitant d’accentuer les divisions »Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité MFIF A2022002-1 REV Périodique Bibliothèque de l'IFID Actualités économiques Disponible MFIF A2022002 REV Périodique Bibliothèque de l'IFID Actualités économiques Disponible 3 - Pas de temps à gaspiller (Bulletin de Finances et développement, 3 [30/09/2021]) / Analisa bala
[n° ou bulletin]
Titre : 3 - Pas de temps à gaspiller Type de document : texte imprimé Auteurs : Analisa bala, Auteur ; Adam behsudi, Auteur Année de publication : 2021 Importance : 69 p. Langues : Français Catégories : 6 Politique, droit et économie:6.25 Economie:Interdépendance:Relations économiques:Relations économiques internationales:Mondialisation Résumé : DANS LE ROMAN D’ERNEST HEMINGWAY Le soleil se lève aussi, il est demandé à un personnage comment il a fait faillite. Celui-ci répond : « De deux façons.
Graduellement d’abord, et puis brusquement. » Il en est de même avec le changement climatique. Les dégâts sont de moins en moins graduels, et, si nous ne faisons rien, le monde pourrait brusquement atteindre un point de non-retour.
Nous savons maintenant que le problème est bien plus grave que ce que nous pensions. Pour y remédier, une évolution progressive ne suffit pas, il faut opérer une transformation radicale : nous devons réduire de moitié nos émissions de carbone chaque décennie jusqu’en 2050. Pour y parvenir, il faut rapidement passer à des énergies renouvelables, à de nouveaux réseaux électriques, à une meilleure efficience énergétique et à des transports à faible émission de carbone. La baisse des coûts des énergies renouvelables et les progrès technologiques rendent l’abandon du carbone abordable et réalisable.
Ce numéro spécial sur le changement climatique, publié en partenariat avec la Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques (COP26), regroupe un large éventail de points de vue exprimés par des universitaires, des responsables publics, des acteurs du secteur privé et de jeunes militants. Il met l’accent sur la nécessité impérieuse d’agir face au changement climatique et d’adopter à cet égard diverses mesures qui se renforcent mutuellement. Les auteurs, dont Amar Bhattacharya et Nicholas Stern, proposent des solutions concrètes susceptibles de créer des débouchés considérables pour l’emploi et la croissance, grâce à un renforcement des investissements dans les infrastructures, à une intensification de l’innovation technologique et au soutien d’un secteur privé dynamique.
Kristalina Georgieva, Directrice générale du FMI, recommande la prise de mesures crédibles de tarification du carbone afin d’encourager l’utilisation d’énergies vertes, tandis que James Stock préconise le passage à des politiques sectorielles, notamment l’utilisation de carburant à faible teneur en carbone dans l’aviation.
Une transition n’est jamais facile. Il faudra indemniser les travailleurs et les entreprises qui supportent le coût d’une transition écologique. Il faudra faire en sorte que l’économie politique n’entrave pas une progression rapide. La transition ne peut se faire sans la collaboration des populations, des pouvoirs publics, des entreprises, des institutions financières, des philanthropes et du milieu scientifique.
Plus important encore, les dirigeants du monde entier devront faire preuve de plus d’ambition et intensifier leur action, notamment en débloquant des fonds pour aider les pays en développement à s’adapter au changement climatique.
Une voie s’offre à nous dans ce qui peut devenir l’histoire de la croissance inclusive du XXIe siècle. Si nous nous mobilisons pour inverser la menace climatique, nous pourrions soudainement avoir à portée de main un monde à zéro émission.[n° ou bulletin] 3 - Pas de temps à gaspiller [texte imprimé] / Analisa bala, Auteur ; Adam behsudi, Auteur . - 2021 . - 69 p.
Langues : Français
Catégories : 6 Politique, droit et économie:6.25 Economie:Interdépendance:Relations économiques:Relations économiques internationales:Mondialisation Résumé : DANS LE ROMAN D’ERNEST HEMINGWAY Le soleil se lève aussi, il est demandé à un personnage comment il a fait faillite. Celui-ci répond : « De deux façons.
Graduellement d’abord, et puis brusquement. » Il en est de même avec le changement climatique. Les dégâts sont de moins en moins graduels, et, si nous ne faisons rien, le monde pourrait brusquement atteindre un point de non-retour.
Nous savons maintenant que le problème est bien plus grave que ce que nous pensions. Pour y remédier, une évolution progressive ne suffit pas, il faut opérer une transformation radicale : nous devons réduire de moitié nos émissions de carbone chaque décennie jusqu’en 2050. Pour y parvenir, il faut rapidement passer à des énergies renouvelables, à de nouveaux réseaux électriques, à une meilleure efficience énergétique et à des transports à faible émission de carbone. La baisse des coûts des énergies renouvelables et les progrès technologiques rendent l’abandon du carbone abordable et réalisable.
Ce numéro spécial sur le changement climatique, publié en partenariat avec la Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques (COP26), regroupe un large éventail de points de vue exprimés par des universitaires, des responsables publics, des acteurs du secteur privé et de jeunes militants. Il met l’accent sur la nécessité impérieuse d’agir face au changement climatique et d’adopter à cet égard diverses mesures qui se renforcent mutuellement. Les auteurs, dont Amar Bhattacharya et Nicholas Stern, proposent des solutions concrètes susceptibles de créer des débouchés considérables pour l’emploi et la croissance, grâce à un renforcement des investissements dans les infrastructures, à une intensification de l’innovation technologique et au soutien d’un secteur privé dynamique.
Kristalina Georgieva, Directrice générale du FMI, recommande la prise de mesures crédibles de tarification du carbone afin d’encourager l’utilisation d’énergies vertes, tandis que James Stock préconise le passage à des politiques sectorielles, notamment l’utilisation de carburant à faible teneur en carbone dans l’aviation.
Une transition n’est jamais facile. Il faudra indemniser les travailleurs et les entreprises qui supportent le coût d’une transition écologique. Il faudra faire en sorte que l’économie politique n’entrave pas une progression rapide. La transition ne peut se faire sans la collaboration des populations, des pouvoirs publics, des entreprises, des institutions financières, des philanthropes et du milieu scientifique.
Plus important encore, les dirigeants du monde entier devront faire preuve de plus d’ambition et intensifier leur action, notamment en débloquant des fonds pour aider les pays en développement à s’adapter au changement climatique.
Une voie s’offre à nous dans ce qui peut devenir l’histoire de la croissance inclusive du XXIe siècle. Si nous nous mobilisons pour inverser la menace climatique, nous pourrions soudainement avoir à portée de main un monde à zéro émission.Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité MFIF A2021003 REV Périodique Bibliothèque de l'IFID Actualités économiques Disponible 4 - Préserver la santé et le bien-être dans le monde (Bulletin de Finances et développement, 4 [30/12/2021]) / Analisa bala
[n° ou bulletin]
Titre : 4 - Préserver la santé et le bien-être dans le monde Type de document : texte imprimé Auteurs : Analisa bala, Auteur ; Adam behsudi, Auteur ; Andrew Stanley, Auteur Année de publication : 2021 Importance : 69 p. Présentation : ill. tabl. en coul. Format : 30 cm. Langues : Français Mots-clés : COVID 19 économie pandémie Résumé : TOUT COMME UNE BONNE SANTÉ, mentale et physique, est fondamentale pour le bien-être de chacun, la santé publique est fondamentale pour la stabilité et la cohésion des sociétés. Voilà l’enseignement que nous devons tirer de la pandémie de COVID-19.
Le lien inextricable entre la santé des personnes et celle de l’économie en est un autre. La pandémie a plongé le monde dans la plus profonde récession économique observée depuis des générations, ce qui a ralenti les progrès en matière d’éducation, d’éradication de la pauvreté et de développement inclusif. Selon Gita Gopinath et Ruchir Agarwal, économistes du FMI,surmonter la pandémie est une condition préalable pour recréer des emplois, reconstituer des moyens de subsistance et relancer la croissance économique. Il s’agit ainsi d’un enjeu crucial pour la stabilité économique et financière dans le monde, et donc d’une question fondamentale pour le FMI.
C’est pourquoi nous consacrons ce numéro de F&D à la santé et aux conditions de vie dans le monde. Nos auteurs se penchent sur les futures menaces sanitaires à l’échelle mondiale et sur les facteurs de vulnérabilité que les pays présentent face à ces menaces. Ils examinent le manque de capacités de soins observé au sein des pays et analysent le système mondial de sécurité sanitaire. Ils réfléchissent enfin à la nécessité pour les dirigeants publics de prendre des mesures prudentes et responsables dans le domaine de la santé.
Ngozi Okonjo-Iweala, Tharman Shanmugaratnam et Larry Summers invitent à repenser la collaboration internationale et à consentir des investissements supplémentaires d’au moins 15 milliards de dollars par an pour éviter de futures pandémies. Plutôt que de considérer le financement de la sécurité sanitaire mondiale comme une « aide aux autres pays », ils suggèrent de le voir comme un investissement stratégique qui profite à tous les pays, qu’ils soient riches ou pauvres. Tedros Adhanom Ghebreyesus souligne la nécessité de mobiliser des fonds publics pour assurer une couverture de santé universelle. Michael Kremer et ses coauteurs proposent des idées pour accélérer les campagnes de vaccination face à de futures pandémies, notamment des investissements dans les capacités de fabrication et les chaînes d’approvisionnement, ainsi que des travaux de recherche dans des domaines à forte valeur sociale. Dans un dossier spécial, Miles Kimball et ses collègues expliquent comment ils ont mis au point un indice du bien-être national
destiné à compléter le PIB.
L’ampleur du choc dû à la pandémie, ainsi que les enseignements qui en seront tirés, incitera peut-être les différents pays et la communauté internationale à considérer la santé comme une priorité de politique publique, ce qui permettra de bâtir des sociétés plus heureuses et plus productives. Comme le disait le mahatma Gandhi, « La véritable richesse, c’est la santé... »[n° ou bulletin] 4 - Préserver la santé et le bien-être dans le monde [texte imprimé] / Analisa bala, Auteur ; Adam behsudi, Auteur ; Andrew Stanley, Auteur . - 2021 . - 69 p. : ill. tabl. en coul. ; 30 cm.
Langues : Français
Mots-clés : COVID 19 économie pandémie Résumé : TOUT COMME UNE BONNE SANTÉ, mentale et physique, est fondamentale pour le bien-être de chacun, la santé publique est fondamentale pour la stabilité et la cohésion des sociétés. Voilà l’enseignement que nous devons tirer de la pandémie de COVID-19.
Le lien inextricable entre la santé des personnes et celle de l’économie en est un autre. La pandémie a plongé le monde dans la plus profonde récession économique observée depuis des générations, ce qui a ralenti les progrès en matière d’éducation, d’éradication de la pauvreté et de développement inclusif. Selon Gita Gopinath et Ruchir Agarwal, économistes du FMI,surmonter la pandémie est une condition préalable pour recréer des emplois, reconstituer des moyens de subsistance et relancer la croissance économique. Il s’agit ainsi d’un enjeu crucial pour la stabilité économique et financière dans le monde, et donc d’une question fondamentale pour le FMI.
C’est pourquoi nous consacrons ce numéro de F&D à la santé et aux conditions de vie dans le monde. Nos auteurs se penchent sur les futures menaces sanitaires à l’échelle mondiale et sur les facteurs de vulnérabilité que les pays présentent face à ces menaces. Ils examinent le manque de capacités de soins observé au sein des pays et analysent le système mondial de sécurité sanitaire. Ils réfléchissent enfin à la nécessité pour les dirigeants publics de prendre des mesures prudentes et responsables dans le domaine de la santé.
Ngozi Okonjo-Iweala, Tharman Shanmugaratnam et Larry Summers invitent à repenser la collaboration internationale et à consentir des investissements supplémentaires d’au moins 15 milliards de dollars par an pour éviter de futures pandémies. Plutôt que de considérer le financement de la sécurité sanitaire mondiale comme une « aide aux autres pays », ils suggèrent de le voir comme un investissement stratégique qui profite à tous les pays, qu’ils soient riches ou pauvres. Tedros Adhanom Ghebreyesus souligne la nécessité de mobiliser des fonds publics pour assurer une couverture de santé universelle. Michael Kremer et ses coauteurs proposent des idées pour accélérer les campagnes de vaccination face à de futures pandémies, notamment des investissements dans les capacités de fabrication et les chaînes d’approvisionnement, ainsi que des travaux de recherche dans des domaines à forte valeur sociale. Dans un dossier spécial, Miles Kimball et ses collègues expliquent comment ils ont mis au point un indice du bien-être national
destiné à compléter le PIB.
L’ampleur du choc dû à la pandémie, ainsi que les enseignements qui en seront tirés, incitera peut-être les différents pays et la communauté internationale à considérer la santé comme une priorité de politique publique, ce qui permettra de bâtir des sociétés plus heureuses et plus productives. Comme le disait le mahatma Gandhi, « La véritable richesse, c’est la santé... »Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité MFIF A2021004 REV Périodique Bibliothèque de l'IFID Actualités économiques Disponible
- Bibliothèque de l'IFID 8, Avenue Tahar Ben Ammar El Manar II. 2092 Tunisie Téléphone : (+216) 71 885 011/ 71885 211
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